C’est fait. Le Code civil reconnaît les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité. La garde des Sceaux Christiane Taubira et la députée Colette Capdevielle ont porté la réintégration de l’article 1er bis du projet de loi de modernisation du droit, et c’est définitif.
Il n’en reste pas moins que le droit français se met non seulement en conformité avec le droit européen, mais homogénéise les dispositions entre les codes sur ce sujet.
Le plus grand regret aura été l’absence totale de débats sur la véritable place de l’animal, selon ses spécificités, son utilité et ses usages. À quand une vraie réflexion de société sur un sujet qui concerne bien plus que la moitié des foyers propriétaires d’un animal de compagnie ? Le consommateur n’est-il pas aussi en droit d’attendre des réponses quant aux modes de production, aux normes sanitaires de l’élevage à l’abattage, à la transparence en termes d’étiquetage et de traçabilité des ingrédients de l’industrie agro-alimentaire ?
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