L’Intergroup of the Welfare and Conservation of Animals du Parlement européen, lors de sa séance du 15 janvier dernier à Strasbourg, a dressé un premier bilan inquiétant sur la mise en œuvre de la castration chimique des porcs dans l’Union européenne, qui est loin d’être appliquée partout.
Fin 2010, la Commission européenne avait réuni un groupe de travail pour discuter des solutions afin de mettre un terme à cette pratique en Europe. Les différents acteurs de la filière porcine (vétérinaires, agriculteurs, industriels de la viande, organisations de protection animale, organismes gouvernementaux, chercheurs, etc.) avaient alors accepté de signer la « Déclaration européenne sur les alternatives à la castration chirurgicale des porcs »*, une coopération volontaire qui vise l’abandon définitif de la castration chirurgicale au 1er janvier 2018.
Un bilan décevant
Selon un premier rapport d’étape, établi en décembre 2014, la situation est préoccupante, car la première phase majeure de 2012, qui devait voir la castration chirurgicale effectuée, le cas échéant, avec analgésie et/ou anesthésie prolongée, n’a pas été appliquée.En outre, il n’y a toujours pas de reconnaissance mutuelle des méthodes d’évaluation, de mesure et de réduction de l’odeur de verrat au sein de l’Union. Pourtant, la Commission a financé des projets de recherche pour assurer l’acceptation des produits de porcs non castrés dans l’Union et sur les marchés étrangers. Quatre études ont ainsi été menées et leurs résultats seront présentés lors d’un prochain atelier, le 26 février à Bruxelles.
Accélérer le processus
Mais le niveau d’engagement des différentes parties qui ont signé la déclaration européenne** diffère beaucoup entre les pays et est généralement faible, signe d’une certaine réticence à prendre les premières mesures. Ce n’est pourtant pas le cas aux Pays-Bas, qui élève avec succès 65 % de porcs mâles entiers, et où la viande de porcs castrés ne se vend plus sur le marché intérieur. Ainsi, les alternatives et les opportunités de marché sont là, encore faut-il partager ces informations pour créer la confiance dans la chaîne de la viande porcine et accélérer l’abandon progressif de la castration des porcelets.
Janusz Wojciechowski, président de l’Intergroup, estime « extrêmement décevant qu’après quatre ans et seulement trois avant l’échéance de 2018, nous sommes encore loin de l’élimination progressive de la castration chirurgicale des porcs ». Il a appelé à maintenir la pression sur tous les États membres et sur la Commission européenne pour que des mesures concrètes et mesurables soient prises afin d’éliminer cette pratique en 2018, pour le plus grand bien-être des porcs d’Europe.
Un atelier programmé le 26 février
La Commission européenne, avec le soutien du groupe d’experts européens sur les alternatives à la castration des porcs, organise un atelier international sur ce sujet, le 26 février prochain à Bruxelles. Il est ouvert aux éleveurs, aux industriels, aux détaillants, aux scientifiques, aux décideurs politiques du secteur de la viande, ainsi qu’aux vétérinaires et aux organisations de défense des animaux. Répartis en groupes de travail, les participants discuteront et échangeront sur leurs connaissances actuelles et envisageront l’avenir, avec des experts issus de la chaîne alimentaire. Les résultats de plusieurs études scientifiques récentes seront présentés.
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