vendredi, avril 26, 2024
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Identification féline : Les vétérinaires québécois se mobilisent

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Identification féline : Les vétérinaires québécois se mobilisent

Des centaines de milliers de chats vagabondent à l’extérieur des maisons au Québec. C’est le cri d’alarme des vétérinaires québécois à la veille d’une nouvelle journée de stérilisation des chats.

Dans le cadre de cette journée, un sondage a été mené afin de mieux appréhender l’identification féline. Ainsi, 39% des foyers possédant un chat laissent leurs chats aller à l’extérieur de la maison. 24% sont livrés à eux-mêmes lors de ces sorties ; 8% ne sortiraient pas de la propriété et 7% sont attachés.

Plus inquiétant selon la profession, le faible taux d’identification de ces chats divagants : 51% d’entre eux n’ont aucun moyen d’être identifié ou de connaître leur propriétaire.

Un chiffre qui explique « le taux élevé de chats jamais réclamés dans les refuges et le trop grand nombre d’euthanasies. »

Feral_cat,_sterilized_through_a_Trap-Neuter-Return_programLes méthodes d’identification féline varient en termes d’efficacité : du simple collier à l’implantation d’une puce électronique. Cette catégorie d’animaux a en moyenne 1,2 marque d’identification.

20% de ces chats portent uniquement un collier sans identification gravée, 15% portent une médaille de la municipalité (licence), une médaille de rage (4%). 13% n’ont pas de collier.

L’identification électronique ne représenterait que 5% de la population féline québécoise.

Pour la seule province du Québec, on estime à 1,5 millions de chats de compagnie.

Face à ces constatations, l’Association des médecins vétérinaires du Québec en pratique des petits animaux rappelle aux détenteurs de chats que le vagabondage réduit sensiblement l’espérance de vie de leur animal et augmente les risques de contracter une maladie.

La journée de stérilisation a pour objectif d’empêcher ces chats vagabonds de participer à la surpopulation féline « de chats non désirés qui finissent leur vie dans les refuges ou, pire, dans la rue. »

A ce phénomène, s’ajoute celui des vrais chats errants. La profession vétérinaire, au-delà de la journée de stérilisation, demande aux municipalités d’inciter davantage les propriétaires de chats à bien identifier leurs compagnons.

 

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