La gestion des chiens perdus et errants coûte aux contribuables britanniques et aux associations de protection animale 33 millions de livres par an, soit plus de 45 millions d’euros. Dans ce contexte, l’identification canine par micropuce est plébiscitée outre-Manche pour des raisons de bien-être animal, mais aussi pour responsabiliser davantage les propriétaires de chiens.
En vertu des nouvelles lois de février 2015 en Angleterre (Microchipping of Dogs England Regulations 2015), tous les chiens âgés de plus de huit semaines devront obligatoirement être équipés d’une micropuce d’ici au 6 avril 2016. De son côté, le gouvernement gallois vient lui aussi de rendre obligatoire l’identification canine par transpondeur d’ici au printemps 2016, en accord avec le calendrier anglais. L’Écosse vient juste de s’aligner sur ses deux voisins, ce qui permettra d’harmoniser les normes dans tout le Royaume-Uni.
La seule dérogation possible à l’implantation d’une micropuce chez un animal est une contre-indication médicale, attestée par un certificat vétérinaire.
Pour se mettre en règle avec les nouvelles exigences, les propriétaires ou les détenteurs peuvent faire pucer leurs chiens gratuitement, dans une quarantaine de structures réparties à travers le pays. Beaucoup de vétérinaires offrent également l’implantation du transpondeur, de même que plusieurs associations de protection animale et certaines autorités locales.
Si un chien est contrôlé non pucé après l’entrée en vigueur de la loi, son détenteur recevra un avertissement exigeant de mettre son animal en règle, et devra faire face à des poursuites pénales et à une amende de 500 £ (700 €) s’il ne tient pas compte de ce rappel.