Après des années d’impunité en endurance, voire d’immunité, la fédération nationale des Émirats arabes unis (EAU) a été suspendue sine die par la Fédération équestre internationale (FEI).
Ainsi, cette fédération ne peut plus assister ou se faire représenter à une quelconque session ou réunion d’un organisme de la FEI, ni même organiser des événements internationaux (une précédente décision de la FEI avait déjà porté un coup sévère), ou encore envoyer ses cavaliers participer à une manifestation internationale.
Ces mesures ne concernent pas les autres disciplines équestres.
Le bureau de la FEI a clairement indiqué « que toute réintégration potentielle dépendra de la fédération des EAU, via la signature d’un accord et l’engagement de prendre les mesures jugées opportunes » pour garantir le respect du bien-être du cheval et des règlements internationaux.
« La décision de suspendre une fédération nationale n’est pas prise à la légère et nous ne l’envisageons que si aucun autre recours ne peut être trouvé, a déclaré le président de la FEI. Malheureusement, c’était la seule option possible. Mais nous devons faire face à nos responsabilités et ne pas avoir peur de nous attaquer aux grands problèmes. En matière de bien-être du cheval, la FEI doit assumer son leadership et proposer des solutions structurelles sans faire de concessions. »
La fédération nationale des EAU a été avisée de sa suspension par le secrétaire général de la FEI aujourd’hui, le 12 mars 2015. Elle dispose de trente jours pour faire appel de la décision devant le tribunal fédéral.
Par ailleurs, la FEI fait appel à l’unité de ses membres et demande à la communauté équestre de l’aider à mener une enquête complète sur les allégations de faux événements et la duplication de résultats lors des courses d’endurance de la FEI qui ont eu lieu dans les Émirats arabes unis.