L’édition 2018 du classement de Shanghaï par disciplines académiques (54 au total) vient de paraître. Le palmarès, établi chaque année depuis 2003, distingue les meilleures universités du monde entier, évaluées selon six critères de performance de la recherche. Cette année, en sciences vétérinaires, la Belgique se maintient en tête du classement, devant les universités de Californie et de Copenhague.
L’école vétérinaire d’Alfort, 49e l’an passé, a nettement reculé et se classe désormais parmi les 76 à 100 premières places. L’Institut national polytechnique de Toulouse la devance, classé dans le groupe des 51 à 75 premières places.
La France, absente du podium thématique en 2017, y entre cette année avec les recherches sur l’écologie menées par l’université de Montpellier : classée 1re, elle détrône l’université d’Oxford. Dans le palmarès 2018, les États-Unis confirment leur domination en occupant la première position dans 35 domaines de recherche sur 54. La Chine poursuit sa progression, avec 9 universités classées en tête. Les Pays-Bas occupent toujours la troisième place, même s’ils accusent un léger recul avec trois podiums au lieu de cinq l’an passé.
Chaque année, plus de 1 200 universités mondiales sont classées par l’Academic Ranking of World Universities (Arwu) qui publie le classement des 500 meilleures. Plusieurs indicateurs objectifs entrent en jeu dans le classement de Shanghaï : le nombre d’articles de recherche publiés, cités ou indexés dans les revues internationales, le nombre de chercheurs cités dans ces publications, le nombre de Prix Nobel ou de médailles Fields, etc.
Selon Martin Enserink de la revue Science, « la piètre performance de la France dans le classement de Shanghaï a engendré un débat national sur l’enseignement supérieur qui a débouché sur une nouvelle loi donnant plus de liberté aux universités ».